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HOMME INACCESSIBLE

Chapter 720
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Chapitre 720 

A la Cité J. les trois maisons de détention avaient chacune leur rôle, une dédiée aux suspects masculins, une aux

suspects féminins et une aux mineurs. 

Mme Xavier et Vivian ont été envoyées dans la maison de détention dédiée aux suspects féminins, tandis que Brice

et Hugo ont été envoyés dans la maison de détention dédiée aux suspects masculins. 

Lorsque Mme Xavier est entrée dans la cellule, elle était encore très mal à l‘aise. Une fois enfermée, elle s‘est

assise sur sa couchette et a réfléchi à ce qui lui était arrivé pendant cette période. 

C‘était une période traumatisante pour Mme Xavier et pour les Xavier : la fortune de toute sa vie a été saisie par

les tribunaux, son fils a refusé de la laisser vivre dans le Quartier Glitact et a même appelé la police pour la faire

mettre en prison. Plus elle y pensait, plus elle était en colère, si bien qu‘elle a frappé son lit de désespoir et s‘est

écriée : 

– Quel péché j‘ai commis ! Ma famille est ruinée, mon fils ne m‘entretient pas, et il s‘est associé à sa femme pour

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me mettre dans la maison de détention, ils veulent que j‘y meure ! 

Vivian était assise à côté, elle était aussi en colère et triste, elle a pleuré, 

– Mamie, oncle n‘était pas comme ça avant, il faisait tout ce que tu lui disais et n‘osait jamais résister, maintenant

pourquoi est–il si cruel... 

Mme Xavier a ricané et s‘est mise en colère : 

– C‘est à cause de cette chipie, Lorraine ! Si elle n‘a pas empêché, ton oncle aurait probablement accepté de nous

laisser vivre dans le Quartier Glitact ! 

Tout en disant cela, Mme Xavier a essuyé les larmes et s‘est écriée : 

– Je suis si malheureuse, quand je verrai mon mari après ma mort, s‘il sait que j‘ai été forcée à mourir par ma

belle–fille, il sera triste pour moi ... 

Les deux femmes étaient si tristes qu‘elles se sont enlacées et ont pleuré. 

Comme Mme Xavier était très âgée, il était rare que les détenues de la même cellule voient encore une personne

aussi âgée dans la prison, alors elles étaient curieuse et se sont approchées pour poser des questions. 

L‘une d‘entre elles, une femme d‘âge moyen, grande et forte, qui était dans la cellule depuis trois mois et qui y

était le tyran, s‘est approchée d‘elle et lui a demandé : 

 

– Madame, ta belle–fille est–elle si mauvaise ? Qu‘est–ce qui s‘est passé ? 

– Oui, qu‘est–ce qui s‘est passé ? Dis–nous ! A cette question, les autres détenues de la cellule se sont également

rassemblées autour de Mme Xavier. 

Elles s‘ennuyaient déjà dans la prison, et quand on leur donnait l‘occasion de bavarder, elles se précipitaient pour

les voir. 

Quand Mme Xavier a remarqué que tant de personnes venaient poser des questions, elle s‘est écriée : 

– Je suis si misérable ! Ma belle–fille, elle et son gendre nous ont piégés et ont mis notre famille, une grande famille

de la Cité J, en faillite, et nous sont tellement endettés, et même notre maison, a été saisie par le tribunal. 

La grosse femme a dit d‘une voix froide : 

–Il y a des personnes si mauvaises dans le monde ? Le visage de Mme Xavier est devenu rouge de colère, 

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– Ils sont tout simplement mauvais ! 

– Mes petits–enfants et moi avons été chassés par le tribunal et nous sommes retrouvés sans abri, mais ils ont

acheté une villa au Quartier Glitact, d‘une valeur de plus de dix millions d‘euros ! J‘ai pensé qu‘ils ne pouvaient pas

être assez méchants pour nous laisser à la rue, alors nous leur avons demandés de l‘aide, cependant, non

seulement ils nous ont battus et grondés, ils ont même appelé la police pour nous faire arrêter au motif que nous

étions entrés par effraction ! 

Quand la grosse femme a entendu cela, elle a serré les poings et a dit avec colère : 

– Moi, Josette, je déteste depuis toujours les bâtards qui n‘ont pas de respect pour les parents ! Si ce n‘était pas

pour ma belle–soeur, ce bâtard, ma mère n‘aurait pas été si en colère qu‘elle ait bu du pesticide pour se suicider !

J‘ai été condamnée à dix mois de prison parce que j‘ai battu ma belle–soeur après la mort de ma mère ! 

A ce moment–là, les yeux de Josette étaient déjà remplis de colère et elle a dit en serrant les dents : – Ne pleure

pas, Madame, si j‘ai l‘occasion de rencontrer ta belle–fille, je vais la punir pour toi ! 

 

 

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